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L’Histoire : Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.

A chaque nouvel épisode de la saga Star Wars revient de façon lancinante et pour le moins insistante cette question que tout cinéphile se pose : ont-ils réussir à égaler le plaisir que l’on prend devant la trilogie originelle ? L’année dernière, à la même époque la réponse juste aurait été de dire qu’ils ont voulu rendre un hommage à la saga en reprenant les acteurs mythiques comme les principaux éléments de l’histoire de ces derniers. Cela ressemblait à du Star Wars vieille école avec des effets spéciaux eux aussi old school. Mais le résultat donnait un film bancal, n’assumant pas véritablement cette idée de vouloir transcender cet univers. Avec « Rogue One : A Star Wars Story« , on oublie tout ça et on se décide enfin à aller de l’avant et c’est là le point fort de la réalisation de Gareth Edwards qui dépasse le complexe du « c’était mieux avant » en n’hésitant pas à insuffler une bonne dose de neuf dans sa façon d’aborder cette histoire. Walt Disney qui a racheté Lucas Films a laissé son réalisateur façonner un univers bien plus sombre et torturé que dans le reste de la saga, exception faite bien sûr de « Star Wars, l’Empire contre Attaque« . Sans égaler cet épisode, il réussi néanmoins à instiller de l’angoisse et de la fureur, du sang et des larmes ainsi qu’une fin loin des habituels clichés du genre. Les effets spéciaux donnent des séquences très belles et des univers variés. Mais, que serait un film sans ses acteurs. Felicity Jones, l’héroine de ce « Rogue One », est formidable de justesse et de charisme. C’est un des atouts majeur du film à n’en pas douter tout comme le toujours impeccable  Mads Mikkelsen ainsi que Forest Whitaker qui donnent de l’ampleur à leurs second rôles respectifs. L’heure des hommages est terminée. On donne ainsi à cette histoire des éléments capables d’emmener cet univers dans des contrées nouvelles. « Rogue One » est essentiellement un film de guerre. Disney, a sans doute retenu la leçon du précédent épisode, à trop respecter son sujet on risque de passer à côté de son film. N’oublions pas que de toutes les façons rien ne saurait égaler la vraie trilogie. Faisons une croix là dessus, conservons nos madeleines de Proust dans un coin du cœur et à présent sublimons (au sens psychanalytique de « sublimation ») et allons de l’avant ! En ce sens et malgré quelques écueils somme toute limité, « Rogue One » est une franche réussite !
Ma note:♥♥♥♥♥/5.

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