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ob_bb7943_untitled20161117_134837Si je devais vous décrire en quelques mots ce qui anime ma passion pour la musique de Norah Jones je vous dirais que c’est avant tout ce savant mélange entre jazz cool et pop (voir même country pour certaines chansons) qui m’attire, ce côté élégant, intemporel, sophistiqué et dans le même temps main Stream, sa voix sublime, ses talents de multiinstrumentistes.. C’est en tout cas l’image que je projetais sur elle avant de la voir en concert dans cette très belle salle Pleyel (rénovée et rouverte en Septembre)  pour une date complète depuis longtemps, un écrin à la hauteur, à l’acoustique parfaite, bref c’était l’endroit choisi pour la découvrir sur scène pour la toute première fois. Je ne parlerais pas de ses albums en détail, tout le monde les connaît, surtout les trois premiers vendus par millions. Elle a adopté un virage pop par la suite avant de revenir à ses premiers amours avec ce « Day Breaks » sorti en Octobre qui fait furieusement songer au début de Norah Jones. Un grand disque ! Une très belle salle ! (j’étais pour ma part placé en parterre haut impair en carré or) ne restait plus qu’à juger de tout le bien que j’avais pu entendre de ses concerts. C’est sur les coups de 21h tapante que je la vis arriver sur scène, une robe noire, des escarpins rouges et une ceinture à la taille de la même couleur que ces derniers. Un petit signe de la main et elle se glisse vers le piano pour entamer son concert. Les premières notes de « Day Breaks« , mon titre préféré de son nouvel album au nom éponyme, résonnent et première impression, sa voix qui est d’une justesse, d’une vérité qui vous saisit dès les premières notes. Les musiciens sont au diapason de Norah Jones, parfaits. Ce qui saute aux yeux c’est sa timidité, sa simplicité et son talent immense. Je le savais avant de la voir mais le live ne fait que confirmer mon sentiment. D’ailleurs, sa beauté n’a d’égale que sa modestie. Elle se tourne de temps à autre vers le public et sourit avec grâce et sans artifice. Même chose lorsqu’elle s’est adressée au public s’excusant pour son Français très pauvre. Elle est heureuse d’être là et ça se sent. Elle est sûr de son talent et en même temps fragile. Que se soit au moment de monter sur scène ou de la quitter c’est sa modestie, son côté antistar qui prédomine. Neuf Grammy awards ne l’ont pas changé et c’est suffisamment rare pour le noter. Elle chante ses standards, passe d’un style à un autre avec une aisance confondante. « Stuck » est un beau moment, ce titre de l’album « The Fall » permet à l’un des musiciens qui l’accompagne, le guitariste Jason Roberts de se mettre particulièrement en évidence. Les chansons défilent, la voix est toujours aussi belle, intacte, pure comme le cristal. Je ne vais pas vous paraître très original tant son live est dans la lignée de se que j’avais pu lire sur elle. Tout simplement parfait, millimétré et dans un même temps possédant une âme, un aspect très humain. Norah Jones n’est pas Lady Gaga ou Madonna, Beyonce ou Rihanna.. Et c’est tant mieux. Le rappel la voit entourée de ses musiciens, devant un seul micro. Une contrebasse et sa voix, on se croirait près d’un feu de camps à écouter ses chansons ou bien encore dans un petit club jazz de New York. L’heure est au adieu, Norah Jones s’éclipse non sans un dernier petit signe à la foule et un sourire. C’est à mon sens, le live le plus maitrisé auquel j’ai pu assister. La voix de Norah Jones a des vertus thérapeutiques, elle est unique et vous transporte, vous émeut, vous apaise. Quatre ans qu’elle n’était pas passé en France. En espérant seulement que l’attente entre deux tournées ne sera pas aussi longue, je ne peux que vous inviter un jour à la découvrir sur scène. Sublime par le talent et humble dans son attitude. Mon artiste féminine préférée. Définitivement.

Ma note:♥♥♥♥♥/5.  

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renovation-de-la-salle-pleyel-la-turbulente-histoire-d-un-lieu-mythiquem374425Je n’ai pas pour l’heure trouvé de vidéos du concert à la salle Pleyel. Je vous mets ici deux vidéos d’un live joué à Los Angeles qui vous permettra de vous faire une idée. En sachant bien que l’expérience « Live » est difficile à retranscrire en vidéo tant elle diffère de l’impression ressentie en direct.