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‘Histoire : L’Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d’attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

Impossible de passer à côté du phénomène « Jurassic World » qui secoue la planète ciné depuis sa sortie il y a quelques jours de cela, faisant tomber les records dont celui du film ayant rapporté le plus d’argent en un week-end d’exploitation avec 500 millions de dollars de recette accumulée. Alors que la suite est d’ors et déjà dans les tuyaux chez Universal, l’on peut légitimement se poser la question de savoir si oui ou non le film mérite son succès ? Ce revival des T-Rex à la sauce Spielberg a été astucieusement maîtrisé par l’équipe de « Jurassic World ». N’y allons pas par quatre chemins, ce film signé Colin Trevorrow remplit son cahier des charges sans réussir toutefois à nous faire oublier l’œuvre de Spielberg. Entre les deux réalisateurs il y a un gouffre. L’intelligence de Trevorrow c’est d’en être justement conscient et puis ce dernier a un atout dans sa manche : Chris Pratt, le héros des Gardiens de la Galaxie est à « Jurassic World » ce que Harrison Ford était à « Indiana Jones ». Un acteur adepte de la coolitude qui sait dresser des vélociraptors par son simple charisme. Un acteur hollywoodien jusque dans les stéréotypes du genre mais qui possède un second degré inné et un art consommé pour les poses de héros. Il porte littéralement le film. Le reste est un jeu gagné d’avance avec les moyens donnés aux effets spéciaux, au tout numérique, l’humour présent, notre Omar Sy qui joue ans un tout petit rôle (si si) et puis ce côté geek assumé mêlant séquences de terreur (ah ce T-Rex génétiquement modifié) et autres délires visuels qui nous font nous dire que décidément avec ces américains l’on en a pour son argent ! Le tout est foutraque à souhait, l’histoire sans réel intérêt et les péripéties vues et revues mais que voulez vous l’astuce du long métrage c’est d’avoir sût également faire de la place pour l’aspect hommage du film dans le film avec des clins d’œil ici et là sur le Jurassic Park made in Spielberg. Vous l’aurez compris, nulle déception pour ma part. On passe un bon moment de cinéma. Le film de cet été 2015 ? Ma note:4/5.

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