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L’Histoire : Un rocker trop sentimental, une jeune femme indécise, un vieux père fantasque. Dans la petite ville de Tonnerre, les joies de l’amour ne durent qu’un temps. Une disparition aussi soudaine qu’inexpliquée et voici que la passion cède place à l’obsession.

Quel plaisir de retrouver mon cinéma fétiche à l’heure de voir « Tonnerre », le premier long métrage de Guillaume Brac. Un film que j’attendais avec une certaine fébrilité après en avoir vu la bande annonce. Porté par deux comédiens sublimes : Vincent Macaigne (si touchant en trentenaire adulescent) et Solène Rigot, j’ai également été véritablement subjugué par les décors (ah ! cette neige) qui donnent tant de charme à ce cinéma naturaliste s’il en est. Cette chronique douce amère, parenthèse poétique et sombre, nous plonge dans les affres de l’amour passion tel qu’ils peuvent se vivre aux différents âges de la vie. Réflexion poussée ou chacun à sa part de vérité et d’ombre, tout en nuance et jouant sur la carte d’un jeu d’acteur au diapason d’une bande originale aussi discrète que mélancolique. Jamais mortifère malgré une seconde partie du film axée davantage sur le polar, il émane de « Tonnerre » une justesse, une mesure, une sincérité enfin, qui force le respect et lève les quelques petits reproches que l’on pourrait lui asséner. On sourit, on est ému et l’on passe un très beau moment de cinéma. Mention spéciale à Guillaume Brac, le réalisateur, qui a tout d’un futur très grand et aux deux comédiens principaux que sont Vincent Macaigne, qui irradie la pellicule, et à la diaphane Solène Rigot. C’est mon premier coup de cœur de l’année.

Ma note :5/5.

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