Le 12 Décembre sort en salle l’adaptation cinématographique du chef d’œuvre de JRR. Tolkien « Bilbo le Hobbit », une occasion rêvée pour moi de me replonger dans le livre fondateur de l’Héroïc Fantasy. Immense plaisir de lecture sans cesse renouvelé, Bilbo est unique tant l’inventivité de ce conte datant de 1937 est restée intact. Le voyage dans cet imaginaire que je chéris est un pur bonheur, retrouver les gobelins, Smaug le dragon et son trésor, les nains, les elfes, Gandalf le magicien, le petit Bilbo bien sûr et « notre précieux » Gollum.. Le Seigneur des anneaux est déjà en gestation et ne demande qu’à éclore on le sent déjà à la lecture de ce livre à lire et à relire. De plus, à l’occasion de la sortie du film, de multiples éditions sont parues pour célébrer l’événement, de quoi se faire plaisir et faire plaisir à son tour pour les fêtes de Noël. J’ai personnellement choisi cette édition spéciale à un prix modique, 8 euro, avec en bonus un marque page qui se présente sous la forme d’une carte des Terres du milieu, le papier est de bonne qualité et la couverture très chouette car ne reprenant pas le visuel du film que je trouve beau mais sans plus. Une invitation au voyage.
Ma note :5/5.
Un article passionnant sur JRR. Tolkien et son formidable pouvoir de création :
Les romans de Marc Dugain se suivent mais ne se ressemblent pas ou plutôt si je devais leur trouver un maître mot c’est dans ce plaisir sans cesse renouvelé de lecture que l’on éprouve à chaque fois. Le style d’écriture de l’auteur est toujours aussi agréable et c’est ici pour mieux nous plonger dans la vie de cet homme d’état hors norme qu’était J Edgar Hoover, n°1 du FBI américain de 1924 à 1972, celui qui a vu se succéder à la tête de la première puissance mondiale pas moins de huit présidents. De la prohibition en passant par la seconde guerre mondiale, la fondation de Las Vegas par l’armée du crime organisé, le clan Kennedy, les stars de l’âge d’or d’Hollywood, Marylin Monroe en tête, l’affaire des missiles de Cuba, la baie des cochons, la guerre du Viêtnam, l’émergence du mouvement hippie et des luttes pour les droits civiques des noirs américains, les manifestations pacifistes, l’hydre communiste, vous l’aurez compris « La malédiction d’Edgar » couvre, sans que jamais l’ennui ne nous guette, pas moins de cinquante années de l’histoire contemporaine des Etats-Unis d’ Amérique. Le choix de poser comme narrateur Clyde Tolson, amant d’Edgar et accessoirement n°2 de la firme d’enquêtes américaine, est des plus judicieux car l’on s’immerge ainsi au cœur de cette machine démente d’informations et de contrôle d’ordre moral et politique qu’était devenu le FBI sur la seule volonté d’un homme, J Edgar Hoover. Passionnante plongée au cœur des arcanes du pouvoir, des secrets d’alcôves aux écoutes téléphoniques, formidable moyen de pression d’un homme de l’ombre qui aura suscité jusqu’à sa mort une crainte sans faille.
Ma note :5/5.
L’Histoire : Nous ne croyons pas à l’Enfer, nous sommes incapables de l’imaginer, et pourtant il existe, on peut s’y retrouver brusquement au-delà de toute expression. Telle est la leçon de ce petit livre magnifique et terrible. Récit d’une dépression grave, avec son cortège d’angoisses, d’insomnies, de « rafales dévastatrices », de tentations de suicide, il nous montre pour la première fois ce qu’est réellement cette « tempête des ténèbres » intérieure qui peut frapper n’importe qui à chaque instant, mais peut-être plus particulièrement certains écrivains, ou artistes. Hemingway, Virginia Woolf, Romain Gary, Primo Levi, Van Gogh : la liste de ces proies désignées de l’ombre serait longue. Enfer, donc, comme celui de Dante, douleur sans autre issue que celle de l’autodestruction, état de transe incommunicable que ne soupçonnent pas les autres, pas même les psychiatres. Pourtant, la guérison est possible, on peut en tirer une connaissance nouvelle. Avec précision et courage, le grand romancier qu’est William Styron plaide ici à la fois pour une meilleure compréhension de notre prochain abîmé dans l’horreur, et contre le goût du néant qui nous guette tous. Philippe Sollers.
L’écrivain William Styron raconte dans ce bref récit son vécu de personne atteinte de dépression. Je ne souhaite pas rentrer dans les détails de cette dernière afin de vous laisser à la découverte de ce témoignage fort intéressant sur un sujet où les légendes sont nombreuses. C’est non seulement, un éclaircissement sur la maladie mais également sur l’œuvre de cet auteur vu à travers le prisme de la dépression. « Face aux ténèbres » est en ce sens doublement intéressant. L’automne n’est peut-être pas la meilleure période pour appréhender un tel texte aussi je ne peux que vous inviter à faire votre propre choix, celui de lire ou de ne pas lire ce texte qui d’un point de vue purement stylistique n’est pas franchement transcendant mais qui peut apporter aux personnes atteintes de ce mal de l’âme ainsi qu’à leurs proches.
Ma note :3/5.
L’Histoire : Le métier de Brodeck consiste à établir des notices sur l’état de la faune et de la flore. Jusqu’au jour où les hommes du village lui demandent de dresser un rapport sur le terrible sort qui fut réservé à l’« Anderer » – l’ « Autre » – cet homme venu d’ailleurs. Brodeck accepte. Mais Brodeck est consciencieux, il veut retrouver la vérité. Même si elle n’est pas bonne à entendre.
Je garde le souvenir ému de cette lecture des « âmes grises », premier roman de Philippe Claudel, aussi ai-je été attiré par « Le rapport de Brodeck » dont on me disais le plus grand bien. Philippe Claudel est depuis quelques temps déjà membre de l’académie Goncourt, est-ce donc pour cela que j’ai trouvé le style d’écriture de l’auteur si longtemps chéri, un brin présomptueuse et disons le tout de go « pédante ». Ce qui autrefois m’avait beaucoup plu chez lui s’était envolé comme si Claudel souhaitait montrer qu’à présent, en temps que membre de l’académie Goncourt, il ne pouvait plus se permettre d’écrire dans une langue accessible pour tous. La complexité de ce roman est une bien mauvaise chose car elle ne rend pas service au récit qui nous laisse ainsi sur le bord du chemin. La juxtaposition de plusieurs histoires, la complexité voulu d’un style d’écriture, tout cela ne me dérange pas à partir du moment où l’on en a le talent et je dirais la modestie car à trop vouloir nous montrer qu’il sait écrire Claudel en perd de son naturel usant d’artifices volontiers datés. J’ai peine à croire que des lycéens est pu lui donner un prix, je dirais même plutôt que le manichéisme propre au livre, cette simplification à l’extrême de cette « banalité du mal » si chère à Hannah Arendt, a comblé ce lectorat propre à user de poncifs tous plus triviaux les uns que les autres, oh ! âge ingrat ! n’est pas Primo Levi qui veut ! privilégier également les récits de Marek Edelman ou bien encore de la malheureuse enfant Anne Franck, je pense aussi au sublime « L’insomnie des étoiles » de Marc Dugain qui est à l’exact opposé de ce livre empesé et prétentieux. Une déception.
Ma note :2/5.
Merci pour ce partage.
Je vais lire Bilbo !
Belle soirée. Plein de bisous et à bientôt
J’aimeJ’aime
merci fred pour tes précieuses critiques !
je vais lire marc dugain que j’aime beaucoup.
♥
J’aimeJ’aime
Coucou ! c’est toujours un plaisir de partager avec toi chère Apolline, bonne lecture de Bilbo, tu vas voir c’est féérique; j’ai rajouté dans mon article un lien sur un article passionnant sur JRR Tolkien afin de mieux découvrir qui était l’homme derrière cette œuvre monumentale. Je te souhaite un bon week end, Gros bisous et @plus tard sur notre planète wordpress ! ps: je suis sur twitter, j’ai mis le lien sur mon blog en haut à droite, bizzzzzzzz 🙂
J’aimeJ’aime
cet ouvrage m’a passionné, il fourmille de détails sur la vie de cet homme incoryable qu’était J Hedgar Hoover, gros bisous !
The Dude.
J’aimeJ’aime
Coucou Fred ! Bon, je n’ai jamais lu « Bilbo Le Hobbit », j’attendrais de m’être inscrite à la médiathèque pour le prendre (je commence à avoir trop de livres 😉 ). La couverture est vraiment belle, tu as fais une belle affaire. « Face aux ténèbres » peut m’intéresser, mais comme tu le dis, peut-être pas en automne, là, je le sens pas trop.
Gros bisous The Dude et passes une belle soirée 🙂
J’aimeJ’aime
Coucou ma chère Zabou ! mdrr je vois que je ne suis pas le seul à avoir des problèmes de rangement pour mes livres 😉 Bilbo c’est une petite perle de fantaisie avec un esprit plus joyeux, plus drôle que dans le seigneur des anneaux, je ne tiens plus moi trop hâte de voir le film ! pour face aux ténèbres, oui je l’ai lu en fait en octobre et j’en parle en décembre… logique loll trop sombre pour nos soirées hivernales qui s’annoncent et notamment les fêtes de noël, à lire sur la plage au soleil.. 😉 merci de ton passage toujours aussi cool, belle soirée à toi aussi ! 🙂
Gros bisous
Fred ou the Dude.
J’aimeJ’aime
Super, cette affiche du film. Serait bien intéressé de me le procurer. Pour Hoover, je dois admettre que ce personnage est fascinant parce qu’il est une créature de son époque. On pourrait sûrement établir aujourd’hui un parallèle avec Dick Cheney. Merci pour ces critiques toujours aussi judicieuses!
J’aimeJ’aime
Salut longeyesamurai ! c’est clair elle en jette cette affiche avec gollum. J’aime bien ta comparaison avec l’éminence grise de Bush Jr; Hoower c’est huit présidents successifs et pas moins de 40 années d’histoire américaine, c’était les yeux et les oreilles de l’Amérique ! 🙂 c’est cool merci beaucoup, toujours un plaisir de partager mes coups de cœur ou de griffes avec toi, passe une bonne soirée, @plus tard sur wordpress !
The Dude.
J’aimeJ’aime
Hoover pardon.. 😉
J’aimeJ’aime
très intéressant l’article sur JRR. Tolkien. Bisous Frédéric !
J’aimeJ’aime
Coucou ! merci beaucoup pour ton message, c’est cool que ça t’es plu, @plus tard sur wordpress ! Bisous 🙂
Frédéric.
J’aimeJ’aime
J’ai adoré le film J.Edgar de Clint Eastwood ! Di Caprio y est excellent …
Beaucoup d’intelligence dans les choix pour faire jouer les ressorts psychologiques et ressortir toutes les ambiguïtés aussi bien de l’histoire personnelle que d’une tranche d’histoire de l’Amérique… Les tourments, la force, la vulnérabilité, la paranoïa, la pudeur, le pouvoir jusqu’à la terreur, l’empathie parfois, l’antipathie aussi, l’instrumentalisation, le déni, le romanesque ……
C’est un film qui m’a touchée … et ta présentation m’a donné envie de lire le roman de Marc Dugain…
Bizzzzzzzzzzz
J’aimeJ’aime
J’ai acheté il n’y a pas très longtemps ce film mais n’ai pas encore eu le temps de le regarder, j’adore le cinéma d’Eastwood et tu me donnes vraiment envie de le voir 🙂 Le livre de Marc Dugain est un bonheur, j’ai adoré, n’hésites surtout pas à venir me livrer tes impressions sur ce dernier, bisous, passe une belle soirée
The Dude.
J’aimeJ’aime