Des nouvelles de ma petite Malzenn à présent. Elle adore la plage, creuser dans le sable et par dessus tout ramener des coquillages à la maison. J’en ai profité pour prendre quelques clichés. Malzenn plait beaucoup et chaque ballade est l’occasion d’échanges entre propriétaires de chiens. Sa rencontre avec un énorme Terre-neuve fût épique :)) Elle a pris ses habitudes, levé aux environs de 7h pour un petit déjeuner mode croquettes volailles dont elle raffole, ballade et jeux dans le jardin, monter la garde (il faut la voir s’installer sur le pas de la porte..loll), déjeuner vers 13h et puis de grands dodos parce qu’à son âge on a besoin de beaucoup de sommeil. Le soir je lui redonne à manger vers 19h pour la coucher vers 21h30. Elle est drôle, pleine de tendresse, reine de la bêtise (ah ce petit pipi dans le magasin où j’achetais sa nouvelle laisse lorsque la vendeuse lui a dit qu’elle était mignonne…loll). Prochaine étape, la seconde visite chez le vétérinaire pour des vaccins notamment celui contre la rage.

Hors série Télérama TURNER ET LES PEINTRES

Vous connaissez ma passion pour l’œuvre de cet illustre peintre anglais qu’était William TURNER (1775-1851). J’ai consacré plusieurs notes sur ce blog afin d’exposer la singularité et la beauté de ses toiles. En ce moment à lieu au Grand Palais à Paris et ce jusqu’au 24 mai une exposition intitulé « Turner et les peintres », l’occasion pour les visiteurs qui auront la chance d’y aller de contempler près d’une centaine de toiles de l’artiste. Comme un bonheur ne vient jamais seul, c’est aussi l’occasion pour de nombreux médias de revenir sur le parcours de cet homme à la force de travail prodigieuse. De nombreux articles lui sont consacrés dans « Le Monde », « Libération », « L’express »et bien d’autres quotidiens et hebdomadaire. J’ai surtout retenu dans cette de publications autour de l’exposition William TURNER, deux hors-série de grande qualité pour un prix somme toute raisonnable de 7.90 euro. Le premier est l’œuvre du Figaro et le second de l’hebdomadaire culturel Télérama. Le Figaro accorde une place plus importante aux textes tandis que Télérama privilégie le visuel avec de très belles reproductions de toiles sur une page ou sur une double page. J’ai personnellement opté pour le Hors-série de Télérama qui correspondait davantage à mes attentes. Ami(e)s de Paris et d’ailleurs, précipitez-vous pour admirer au Grand Palais du 24 Février au 24 Mai l’exposition « Turner et les peintres. »

Les fresques de Giotto (1267-1337) m’ont toujours profondément ému de par leur puissance d’évocation. L’artiste a peint les différentes étapes de la vie de notre Seigneur Jésus Christ. La force de Giotto est de transmettre de façon sublime l’humanisme inhérent à la foi chrétienne, la force de cet amour trinitaire qui pardonne. Le Christ de Giotto est magnifiquement humain. Un soin tout particulier est donné aux expressions des visages. La fresque représentant les lamentations autour du corps du Christ descendu de la croix est particulièrement touchante. Les visages y sont crispés, marqués par la douleur. De 1303 à 1306, Giotto peindra 53 fresques dans la chapelle des Scrovegni (Eglise de l’Arena) à Padoue.

Apôtre PAUL, Corinthiens 13,1-13 « J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne sert à rien. » (…)  » « Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité; mais la plus grande des trois, c’est la charité. »

Face à la souffrance : Que pouvons-nous faire?

Il y a des mots qui nous sortent de notre torpeur, des mots qui nous revivifient l’âme et le coeur. Les mots du père Guy Gilbert font partis de cela. Un après-midi où je me sentais quelque peu troublé, en recherche, je tombais sur cet ouvrage « Face à la souffrance ». Le sommaire m’indique que Guy Gilbert c’est intéressé à toutes les formes de souffrance : la solitude, la dépression, la mort, l’amour blessé..et puis je tombe sur ses mots de Dostoïevski cité par Guy Gilbert : « La pire des souffrance est celle de ne plus pouvoir aimer. » Je ne pus contenir mon émotion qu’après un effort certain sur moi-même. Ne plus pouvoir aimer, ne plus vouloir souffrir pour aimer ou aimer pour souffrir je ne le sais. Mes ami(e)s ce livre est empli d’espérance et de compassion. Deux mots fondamentaux et qui devrait être placé au coeur de toute réflexion sur la vie et ses épreuves. La connotation religieuse de ces deux mots a pu leur donner une image faussée auprès d’un public de plus en plus déchristianisé. Et pourtant ils sont tout.
« Espérance » face à l’adversité, Dieu est là en nous, Il nous aime, Il nous pardonne. Une espérance qui ne doit pas être opposée au doute parce que comme l’écrivais Miguel de Unamuno, « Une foi qui ne doute pas est une foi morte. » Le Saint-Père Benoît XVI nous parle ainsi de Mère Teresa qui « malgré toute sa charité et sa force de  foi, souffrait du silence de Dieu. » N’ayons pas peur de signifier que nous aussi nous doutons et c’est par la prière que nous espérons à nouveau en notre Seigneur Jésus Christ. Une prière qui peut-être courte ou alors un silence qui en dit parfois plus long sur ce que nous ressentons que maints discours. Toi qui est plus intime à moi-même que je ne le suis à moi-même disait Saint Augustin, lis dans mon coeur et pardonne-moi mes errements, accorde moi la grâce de ton amour !
Guy Gilbert avoue que donner une explication à la souffrance en affirmant que c’est Dieu qui l’a voulue est somme toute une interprétation trop facile de ce qui est avant tout un mystère. Pourquoi cette souffrance ? C’est là que nous intervenons en tant qu’être humain et que nous pouvons faire preuve de cet autre mot essentiel : « la compassion. » « Le seul fait d’être en communion avec un malade lui apporte une lumière qui sublime sa souffrance » écrit le père Gilbert. Les proches ont ce rôle mais je voudrais ici aussi souligner le fait que le personnel médical doit prendre conscience que la guérison ne passe pas uniquement par les seuls actes médicaux. La compassion qui n’est pas apitoiement mais au contraire agape, don gratuit de l’amour, charité du coeur est importante pour ne pas dire cruciale. Je pense que nous avons régressé sur ce point. La technologie est certes de plus en plus présente, avec un personnel spécialisé, mais attention à ne pas oublier ce qui est le plus important : l’homme. Le patient n’est pas qu’une succession de symptômes, un conglomérat d’organes… prendre quelques instants pour parler aux malades, dire quelques mots mêmes banals, tout cela participe à la guérison, à l’accompagnement du patient. Un sourire, rien qu’un sourire par pitié ! Le regard porté sur l’être en souffrance compte lui aussi. On exprime tant de choses avec nos yeux. Le père Gilbert à écrit quelque chose de très beau à ce sujet dans son ouvrage :« Sous les étoiles, mon corps s’apaise et je rêve d’un monde où le blessé ne sera plus jamais « objet » mais « sujet », où on prendra le temps de s’occuper de lui, d’écouter sa douleur. » Tout est dit. Parce que la « pire des souffrances est dans la solitude qui l’accompagne » disait Malraux. A l’heure où d’aucun se mobilise de façon éphémère pour de grande catastrophes humanitaires dans le monde, j’en appelle aux croyants et aux non-croyants, aux sceptiques, à tous les hommes et les femmes de bonne volonté, aimons ! aimons d’un amour qui est espérance et compassion. Replaçons ces mots au coeur de nos vie. Redonnons leurs de la chair, de la consistance !
L’ouvrage du Père Gilbert m’a permis d’avancer à nouveau dans ma réflexion. je le recommande vivement à tous ceux qui se sentent un peu perdu, fatigué, aux coeurs blessés, aux malades, aux personnes curieuses de réfléchir sur un thème inhérent à la vie.

« Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. »