-« Pour Toi ! » : Poème de ma composition.

« J’ai tout compris, c’est fini,
Cette lueur dans tes yeux ne mentait pas,
De l’amour pour moi tu n’en as pas,
Je ne t’en veux pas, c’est ainsi,
Cette douceur jamais tu ne connaîtra,
Et c’est la tristesse qui t’enveloppera,
Les années passeront mais pour toi point d’oubli,
Jusqu’au tombeau tu porteras
Tapis dans l’ombre qui te recouvriras,
Ce sentiment mort d’être né d’un coeur meurtri,
Parce que je t’ai aimé,
Parce qu’avec toi je pensais tout partager,
Les joies et les peines,
Tu coulerais dans mes veines,
Rempart face à l’adversité,
Je t’aurais tout donné,
Mon coeur saigne,
Tant de peine,
Les larmes ont coulé,
Et mon coeur s’est brisé. »

Frédéric Malonda (27-10-09).

-« Malzenn »
L’imprévu a pris la forme d’une petite boule de poils qui m’a fait céder à un désir depuis longtemps enfoui, adopter un petit chien. Elle est née un 7 Décembre et c’est un 7 Février qu’elle a fait irruption dans ma vie. Un petit flocon voici qu’elle fût ma première pensée en la voyant venir vers moi. Elle semble porter de petites chaussettes blanches à ses pattes, une autre tâche de la même couleur est présente sur son front ainsi qu’au bout de sa petite queue. Je l’ai donc appelé « Malzenn » ce qui signifie « flocon » en breton. Je l’ai prise dans mes bras et ce fût un moment très « spécial », je sentais son coeur battre fort, très fort, elle tremblait. Il m’a fallut l’apaiser par des mots et surtout la caresser, la blottir contre moi, au chaud. Il me fallait du changement et je crois que d’une certaine façon cette petite créature du bon Dieu s’inscrit dans cet élan. Mes ami(e)s, à moi les joies de l’apprentissage de la propreté, des règles de vie canines (de ce point de vue comme elle j’apprends..loll), les ballades, l’inévitable vétérinaire et tant de choses nouvelles tant pour moi que pour elle. Ce matin pour son premier jour, j’ai décidé de la laver avec un shampoing spécial « chiot », très doux et qui sent bon, ce fût « épique » mais votre serviteur a pu triompher de la « bête »…loll J’avais pensé à un aquarium, à une tortue, un lapin nain, un chat … mais si vous m’aviez dis il y a une semaine que j’aurais la responsabilité d’un chien, là je l’avoue volontiers, j’aurais certainement éclaté de rire. Demain, si le temps le permet, je l’emmènerais découvrir la mer, le vent, l’écume, les petits trous d’eau, le sable enfin. Hier soir, elle est restée quelques minutes stupéfaites en contemplant pour la première fois son reflet dans les vitres. Tout est aventure pour un chiot, le vent qui souffle dans les feuilles mortes sur la terrasse, le bruit d’un aspirateur, l’irruption de la créature honnie, à savoir le chat (à ce titre je pressens une lutte d’influence dans les semaines qui viennent entre Malzenn et les chats qui se plaisaient auparavant à venir chasser l’oiseau dans le jardin). Dernière petit chose, le bout blanc de sa queue intrigue beaucoup Malzenn qui n’a de cesse de vouloir la croquer. Je vous présente donc Malzenn en quelques clichés dans ce slide show :

« L’espoir » Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859)

Je voudrais aimer autrement,


Hélas ! Je voudrais être heureuse !
Pour moi l’amour est un tourment,
La tendresse m’est douloureuse.
Ah ! Que je voudrais être heureuse !
Que je voudrais être autrement !

Vous dites que je changerai :
Comme vous je le crois possible,
Mon coeur ne sera plus sensible ;
Je l’espère, car je mourrai.
Oui ! Si la mort peut l’impossible,
Vous dites vrai, je changerai !

-« Sonnet morne » Jean RICHEPIN (1849-1926)
Il pleut, et le vent vient du nord.
Tout coule. Le firmament crève.
Un bon temps pour noyer son rêve


Dans l’Océan noir de la mort !
Noyons-le. C’est un chien qui mord.
Houp ! lourde pierre et corde brève !
Et nous aurons enfin la trêve,
Le sommeil sans vœu ni remord.
Mais on est lâche ; on se décide
À retarder le suicide ;
On lit ; on bâille ; on fait des vers ;
On écoute, en buvant des litres,
La pluie avec ses ongles verts
Battre la charge sur les vitres.

 

 

Réflexion :

Au confluent du néant et du vide se trouve le « rien » me direz-vous, et bien non c’est là, à cet endroit bien précis que nous retrouvons ce cher Bernard Henri Lévy, l’homme qui philosophe plus vite que son « ombre », l’esthète à la chemise plus blanche que blanche (compter tout de même plusieurs centaines d’euro pour avoir la même…loll). Ce cher BHL m’a une nouvelle fois séduit avec son sens irrésistible de l’humour. Dernière gaffe en date pour celui qui les collectionne, la mention dans son nouveau livre à paraître d’un philosophe qui s’avère fictif…

« Coupable d’aimer… »

Ils se sont rencontrés sur un site internet portant sur leur actrice favorite Sophie Marceau. Ils s’aiment. Leur tort, être handicapée pour elle et mineur pour lui. Il a 17 ans et il vivait jusqu’à présent chez ses parents où la violence était coutumière. Alors un jour, ils se sont aimés et il a décidé de venir vivre chez elle plutôt que dans une famille d’accueil. Notre chère justice à tenu à juger cette femme de 36 ans pour « soustraction d’enfant » ! Ces mots sont d’une telle violence. Vous ne rêvez pas mes ami(e)s nous sommes bien en 2010 à Brest. Ma révolte fût immédiate et sans appel. En des temps où la drogue ne cesse d’accroître son emprise maléfique, où la violence est devenu presque banale, où des femmes et des enfants sont battus, je pourrais multiplier les exemples à l’infini, notre justice a tenu à juger cette femme « coupable d’aimer ». Ce qui me choque encore plus c’est cette suspicion autour d’un amour jugé « contre-nature » parce que cette femme est handicapée. Ainsi dont, le handicap nous rends doublement coupable. La justice aurait-elle agit de la sorte avec une femme valide. Elle a été condamné à deux mois de prison avec sursis avec une interdiction de le revoir. Ils sont ressortis tous les deux, lui poussant le fauteuil roulant… Je leur souhaite d’être heureux ensemble. Honte à vous messieurs les persécuteurs !

« Votre interprétation de la foi n’est pas la mienne ! »

Exemple saisissant d’un prêtre qui refuse de baptiser un bébé de dix mois sous prétexte que deux de ses frères et sœurs ont arrêté le catéchisme. Je suis resté abasourdi, comment un serviteur du Christ peut-il commettre pareil chose, dans quel esprit malade a pu germer cette idée. L’enfant a été trépané à sa naissance et il subira une grosse intervention chirurgicale dans quelques mois pour des problèmes de rein. Rien y a fait et notre homme est resté arcbouté sur ses positions. Je ne peux qu’être révolté par cette ignominie qui donne à la foi catholique l’image de ce qu’elle n’est pas. Cet homme est prêtre, il a étudié la théologie et il est sensé vivre selon les enseignements de notre Seigneur Jésus Christ. Mais il n’a au fond rien appris de ses lectures, rien extrait de ses mots du Christ qui sont un appel incessant à l’amour, au pardon, à la charité ! Voilà pourquoi j’ai titré ce texte ainsi, parce qu’il me semble important de rappeler que non le catholicisme n’est pas cela, et surtout il ne doit pas être cela. Je ne peux qu’inviter cet homme à relire la parole du Christ et ce passage des Évangiles :

(Mc 10, 13-16)

13 On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement.

14 Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.

15 Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »

16 Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

 

-Prières :

Prière à la Vierge (Abbé Perreyve)

Vierge Sainte,
au milieu de vos jours glorieux,
n’oubliez pas les tristesses de la terre.

Jetez un regard de bonté sur ceux
qui sont dans la souffrance,
qui luttent contre les difficultés
et qui ne cessent de tremper leurs lèvres aux amertumes de cette vie.

Ayez pitié de ceux qui s’aimaient et qui ont été séparés !
Ayez pitié de l’isolement du coeur !
Ayez pitié de la faiblesse de notre foi !
Ayez pitié des objets de notre tendresse !
Ayez pitié de ceux qui pleurent, de ceux qui prient, de ceux qui tremblent !

Donnez à tous l’espérance et la paix.
Ainsi soit-il.


Les Béatitudes (Matthieu 5, 3-12)

Heureux les pauvres en esprit,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux les affligés,
car ils seront consolés.
Heureux les affamés et assoiffés de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux les persécutés pour la justice,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on vous calomnie de toutes manières à cause de moi.
Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux

Giotto-La Déposition de Croix